BLMA : Les grandes ambitions du président
26 mai 2022 à 8h00 par Gwenaël Cadoret
Un an après la victoire en coupe et la finale du championnat, les filles du BLMA ont connu moins de réussite cette saison. Mais dans le même temps, elles ont brillé eu Euroligue. Philippe Sebbane, président du club, se montre donc satisfait, et surtout ambitieux pour l’an prochain !
Après la coupe de France et la finale du championnat en 2021, le BLMA a été éliminé en quart de finale des deux compétitions en 2022. Philippe Sebbane, vous êtes président du club depuis septembre 2021. Cette saison est-elle en deçà de vos attentes ?
Est-ce que c’est une année moins forte ? Je ne sais pas. On a quand même fini quart de finaliste de l’Euroligue. On finit quart de finaliste des play-offs. En septembre, nous avons remporté le trophée des champions. Eu égard aux complexités sportives, je trouve que c’est très honorable. Je suis très fier de nos filles à tous les niveaux. C’est une année très positive et très porteuse de fierté et de valeurs. Ces valeurs, c’est ce qui caractérise notre club.
Comment expliquer cette année plus difficile au niveau sportif ?
Effectivement je trouve que cette année a été complexe. Parce que c’est une année Covid, sans aide. Une année où on s’est parfois déplacés avec 4 professionnelles et 3 membres du centre de formation sur des dates importantes. Donc nous avons fait au mieux, pour que nos filles et l’ensemble de nos équipes puissent fonctionner correctement.
Le paradoxe, c’est que le Club a performé en Europe, en atteignant le quart de finale de l’Euroligue…
Je ne peux pas dissocier l’Euroligue du championnat. L’histoire, c’est que nous étions 8e du Championnat de France alors que nous étions 4e de l’Euroligue. On a vraiment vécu deux championnats complètement à contretemps. Aujourd’hui, on est un peu jugés sur le championnat et on oublie un peu qu’on a brillé en coupe d’Europe. Nous avons battu de très belles équipes, de très belles institutions.
En 2021, le club a changé de coach, de président, et le collectif a été largement remanié. Ce qui n’est pas forcément le plus facile pour préparer une saison. À quoi faut-il s’attendre lors de cette intersaison ?
C’est vrai, l’an passé, nous avons eu beaucoup de changements. Nous aspirons donc à la stabilité d’un point de vue sportif et économique. L’intersaison est riche, parce qu’on a le renouvellement d’une partie de l’équipe. Avec des départs, des arrivées, qui j’espère seront profitables.
Pouvez-vous nous en dire plus sur les transferts à venir ?
Pas encore. Les discussions sont en cours. Y compris pour les départs.
L’an passé, le club a aussi connu des turbulences économiques. Quels sont vos projets pour apporter au club plus de stabilité sur ce plan ?
On est en discussion avec des groupes nationaux pour accroître l’image du BLMA. Nos valeurs sont portées par des entreprises. Nous œuvrons dans ce sens pour asseoir de nouveaux partenariats. On espère que de nouveaux acteurs vont nous rejoindre dans l’aventure. Et nous permettre cette stabilité à laquelle tout le club aspire.
Quel est l’objectif fixé par le président pour la saison 2022-2023 ?
Mon ambition est très affirmée ! Je souhaite que la saison prochaine, nous atteignions la finale de la Coupe et du Championnat de France. Et, le cas échéant, la finale d’une coupe européenne.
C’est très ambitieux ! Le club en est capable ?
J’estime que le club est un club de cœur. L’équipe première porte ces valeurs de cœur. Cet été, nous allons avoir plus de stabilité. Je pense que la saison prochaine sera beaucoup plus construite, beaucoup plus affirmée. Les choix de Valéry Demory sont intéressants. Et nous permettent d’ambitionner de belles choses. L’année prochaine sera une très belle année !
Pour finir, cette saison, votre bourreau en quart de finale de coupe et du championnat, c’est Bourges. N’est-ce pas un peu frustrant de ne pas pouvoir rivaliser ?
Vous savez, Bourges est une très belle équipe. Bourges finit vainqueur de l’Eurocoupe, avance très bien dans les play-offs. Tomber contre un bel adversaire, c’est plutôt valorisant. L’année prochaine, on sait que la bataille sera féroce. Et on va revenir plus forts pour la mener.