Gérald Darmanin annonce des renforts de police dans plusieurs villes du sud

Publié : 22 août 2022 à 10h42 par Corentin Aubry

Le ministre de l’Intérieur a annoncé samedi soir sur Twitter la mise à disposition de plusieurs centaines d’hommes dans certaines villes de France. Notamment à Montpellier, Béziers, Perpignan, Marseille et Arles dans le sud.

11 unités en France, la plupart dans le sud


240 policiers entre Marseille et Arles, 160 entre Montpellier et Béziers et 80 à Perpignan : samedi soir, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le déploiement imminent dans plusieurs villes françaises, de 11 nouvelles unités d’agents de forces mobiles, qui seront sous la tutelle des préfets. Les autres unités seront réparties autour de Lille, Lyon, et dans la zone située entre Cannes et Nice. 


L’objectif affiché étant « d’intensifier la lutte contre la drogue et l'insécurité », mais aussi de tenter d’enrayer les rodéos urbains. Pour le moment, ni la répartition entre les villes d’un même département, ni la date exacte de la mise en place de ce nouveau dispositif n’est précisée.


 


Une mesure saluée par les maires des villes concernées en Occitanie


Après son courrier publié la semaine dernière, qui demandait justement des moyens supplémentaires pour lutter contre l’insécurité dans sa ville, Louis Aliot, a exprimé sa satisfaction suite à l’annonce de Gérald Darmanin. « Enfin ! Après 2 ans de mandat et plusieurs courriers au ministère de l'Intérieur, l’Etat a enfin pris conscience du danger qui gangrène notre cité. Reste maintenant à connaître le périmètre de la mission, les moyens et les ordres reçus. C’est un premier pas que je salue ! Mais vigilance » tempère néanmoins le maire de Perpignan. 


Satisfaction affichée aussi de Robert Ménard, le premier édile biterrois : « Moi, je n'aspire qu'à une chose en particulier : c'est lutter contre tous ces dealers qui nous font chier à longueur de temps. Pour les combattre, il faut de la police, si le ministère de l'Intérieur nous envoie des renforts, on va pouvoir s'en débarrasser ! » écrit-il dans un style moins policé. 


Enfin, Michaël Delafosse, a lui aussi « salué cette décision qui résulte des échanges avec les services de l'Etat pour conforter en plus des 50 policiers supplémentaires qui arrivent conformément au CSI, la sécurité dans notre ville » a écrit de son côté le maire de Montpellier.