Hérault : Claude Cazes traverse l'Europe pour la bonne cause

Claude Cazes, est bien connu dans le sud. L'aventurier et sportif de l'extrême originaire de Béziers a entrepris depuis début octobre un défi monumental : courir un marathon par jour, de la France à la Turquie, dans le but de collecter des fonds pour les victimes du séisme en Turquie. Cette décision est née à la suite de sa traversée de la France l'année dernière, durant laquelle il a couru un marathon par jour pendant 28 jours pour la Fondation ARC, une organisation dédiée à la recherche sur le cancer.

Après avoir terminé son aventure française, Claude Cazes a été inspiré par un mécène d'origine turque. "Quand j'ai terminé cette aventure, je lui ai dit ça serait bien pourquoi pas un jour que je fasse quelque chose pour la Turquie, pour ta communauté, ton pays d'origine, moi du moment que je peux aider je ne regarde pas d'où tu viens et ce que tu fais".

Un défi de longévité plutôt que de vitesse

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Claude ne considère pas son défi comme surhumain. Il s'entraîne tous les jours, variant ses entraînements entre la course à pied, la natation, le renforcement musculaire et le vélo. "Je reste une personne normale, je ne vais pas dire le coureur du dimanche, parce que je m'entraîne quand même 2 à 4 heures par jour, quotidiennement" a-t-il expliqué.

Il souligne l'importance de l'adaptation et précise qu'il adapte son parcours à ses capacités physiques et non l'inverse. Son objectif n'est pas de courir vite, mais plutôt de courir loin. Alors qu'il a débuté il y a quelques minutes sont 48e marathon, il doit en tenir au moins 80 pour arriver au bout.

Un voyage riche en rencontres et en humanité

En plus de l'aspect physique, l'aventure de Claude est aussi humaine. Il a traversé plusieurs pays, la France, l'Italie, la Slovénie ou encore la Serbie et a rencontré de nombreuses personnes. Des inconnus qui n'ont pas hésité à l'aider tout au long de son parcours. Les anecdotes qu'il raconte sont touchantes et témoignent de la générosité et de la bienveillance des personnes qu'il a croisées (cf. le reportage RTS de 8h, en bas de cet article).

Il souligne particulièrement l'hospitalité en Serbie, où il a été accueilli par une famille française expatriée dans le pays. Cette famille, ainsi que d'autres rencontrées dans le pays, lui donnent l'opportunité de médiatiser son aventure et l'aident à trouver des hébergements et de la nourriture pour la suite de son périple.

Photo devant l'ambassade de France, à Belgrade en Serbie.