Insécurité, surpopulation carcérale, sentiment d'abandon... le quotidien des surveillants de prison
Publié : 25 janvier 2018 à 5h30 par Laurent Aubry
Le témoignage d'un surveillant.
Crédit : Crédit photo : France 3
Le mouvement des surveillants de prison a débuté il y a près de 2 semaines. La colère des gardiens se manifeste dans toutes les maisons d'arrêts en France et dans la Région. Avec des blocages à Nîmes, Béziers, Avignon et Perpignan. Et entre Montpellier et Sète, à Villeneuve-lès-Maguelone, une vague d'arrêt maladie pour burn-out. Les raisons de ce mécontentement sont très nombreuses. Entre l'insécurité, les incivilités, la surpopulation carcérale, le sentiment d'abandon de la part de la hiérarchie, la profession a, en plus l'impression de ne pas avoir été entendue par la ministre de la Justice Nicole Belloubet. Un surveillant de la maison d'arrêt de Villeneuve a accepté de répondre à nos questions de manière anonyme et, notamment de parler de son quotidien.