La police de sécurité du quotidien débarque dans l'Hérault et le Gard
Publié : 15 février 2018 à 11h10 par Loris Galofaro
Début février, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a lancé la police de sécurité du quotidien. Objectif, rapprocher les forces de l'ordre de la population. 50 départements sont concernés par le dispositif, dont l'Hérault et le Gard : le quartier de la Mosson à Montpellier et ceux de Pissevin et Valdegour à Nîmes.
Crédit : L'Hérault et le Gard sont concernés par la Police de sécurité du quotidien - DR
10.000 postes supplémentaires
En France, 66% de la population ne se sent pas en sécurité. C'est en ce sens que le Gouvernement a décidé de lancer, le jeudi 8 février, la Police de sécurité du quotidien.
C'était une promesse de campagne du candidat Macron. Après une large consultation auprès des acteurs de terrain, lancée en octobre et terminée en décembre, le ministre de l'Intérieur a présenté les grands axes du dispositif.
"La police de sécurité du quotidien a une vocation profonde : construire une société rassemblée et apaisée. Et c'est en partant de la base qu'il faut mettre en place cette nouvelle politique". Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur.
Au niveau national, cette mesure prévoit de créer 10.000 postes sur le quinquennat dans :
- 20 départements en zone gendarmerie,
- 30 quartiers dits de "reconquête républicaine" en zone police.
Montpellier et Nîmes au coeur du dispositif
L'Hérault et le Gard font partie des départements concernés par cette mesure, avec notamment la création rapide (courant 2018) de brigades de gendarmerie. Des brigades de contact pour renforcer les liens avec la population.
Dès septembre, le quartier de La Mosson-La Paillade à Montpellier sera le premier à bénéficier de 15 à 25 représentants de l'ordre supplémentaires. En revanche, à Nîmes, les quartiers Pissevin-Valdegour devront attendre jusqu'en janvier 2019.
Ces renforts seront postés sur le terrain, au contact des civils. Le nouveau dispositif voulu par le gouvernement permettra notamment de les décharger de ce que l'on appelle les "tâches indues", comme l'explique Didier Lauga, le préfet du Gard.