Voici les 5 arnaques les plus fréquentes et comment ne pas tomber dans le piège

Numéro 1 : Attention aux faux conseillers bancaires !

Parmi les arnaques les plus courantes, il y a les faux conseillers bancaires qui jouent sur la peur et l'urgence pour vous soutirer des informations sensibles. Ces arnaqueurs se font passer pour des employés de votre banque, prétextant un problème urgent avec votre compte. Sous pression, certaines victimes finissent par leur donner des infos cruciales, comme leur code de sécurité ou leur mot de passe. Pourtant, comme le rappelle Daniel Deswel, conseiller litiges à l'UFC-Que Choisir de Sète : "Aucune banque ne demandera jamais aucun code à ses clients."

Leur stratagème est bien rodé. Ils vous font croire qu'une transaction suspecte a eu lieu et vous incitent à agir vite pour éviter de perdre de l'argent. Souvent, ils envoient un code d'authentification sous prétexte d'annuler une opération frauduleuse, alors qu'en réalité, ils l'utilisent pour valider un paiement à votre insu. Pris dans l'urgence, on peut facilement tomber dans le panneau !

Si vous vous faites avoir, pas de panique, mais réagissez vite. Contactez immédiatement votre banque pour faire opposition et bloquer toute opération. Ensuite, déposez une plainte auprès des autorités pour signaler l'escroquerie et éviter que d'autres n'en soient victimes. Comme le conseille Daniel Deswel : "En cas de doute, ne dites rien, ne faites rien, raccrochez et appelez directement votre banque pour savoir si c'est un vrai conseiller qui vous a appelé."

Les témoignages de victimes se multiplient, preuve que personne n'est à l'abri. La clé, c'est la vigilance et l'information. Connaître les techniques des escrocs et rester en contact avec sa banque, c'est la meilleure défense !

Numéro 2 : Le piratage de carte bancaire : un danger bien réel

Le piratage de carte bancaire fait partie des arnaques les plus redoutées. Le pire ? On ne s’en rend souvent compte que trop tard ! Les escrocs trouvent des moyens ingénieux pour récupérer vos infos bancaires et vider votre compte sans que vous le sachiez. Bien souvent, c’est en consultant son relevé bancaire qu’on découvre des transactions suspectes… et là, c’est la panique.

Deux cas de figure se présentent : soit votre carte a disparu (perdue ou volée), soit elle est toujours dans votre portefeuille, mais quelqu’un d’autre l’utilise à votre insu. Dans tous les cas, réagissez vite : prévenez immédiatement votre banque, faites opposition et déposez plainte. Daniel Deswel rappelle d’ailleurs : “Votre banque doit obligatoirement vous rembourser, sauf si elle prouve que vous êtes à l’origine de la fraude.” Alors, ne lâchez rien !

Bonne nouvelle : quelques réflexes simples peuvent limiter les risques. Certes, il n’existe pas de protection infaillible, mais un peu de prudence peut faire la différence. Assurez-vous que personne ne puisse voir votre code lorsque vous payez en magasin. En ligne, achetez uniquement sur des sites connus et évitez les plateformes douteuses qui sentent l’arnaque à plein nez. “Mieux vaut prévenir que guérir”, comme le dit si bien Daniel Deswel !

Numéro 3 : Les arnaques liées à l'installation de panneaux photovoltaïques : ce qu'il faut savoir

Les panneaux photovoltaïques, c'est tentant : économies d'énergie, écologie, et parfois même des aides financières. Mais méfiance ! Ce secteur attire aussi des arnaqueurs bien rodés. Daniel Deswel alerte également sur ces pratiques douteuses qui peuvent coûter très cher. "Beaucoup d'entrepreneurs, ou plutôt de pseudo-entrepreneurs, proposent l'installation de panneaux photovoltaïques," explique-t-il. Son conseil ? Toujours rester vigilant.

Un contrat clair, c'est la base : Avant de signer quoi que ce soit, prenez le temps de bien lire le contrat. S'il manque des infos sur le financement, c'est un gros drapeau rouge. "Il faut absolument que le prêt soit clairement indiqué, avec le montant des mensualités que vous aurez à payer," insiste Deswel. Certaines offres alléchantes cachent en réalité des conditions floues, et la facture peut vite grimper à plusieurs dizaines de milliers d'euros !

Un droit de rétractation souvent ignoré : Beaucoup l'ignorent, mais après la signature, vous avez 14 jours pour changer d'avis. "Une personne s'est retrouvée avec des panneaux installés dès le lendemain de la signature, sans savoir qu'elle pouvait encore annuler," raconte Deswel. Et quand elle a voulu faire marche arrière, l'entreprise lui a répondu : "On travaille à l'américaine." Résultat : galère assurée.

Un détail qui peut poser problème : la propriété des panneaux : Autre point crucial : les panneaux restent souvent la propriété de l'entreprise pendant 30 ans. "Même si vous les avez fait poser chez vous, ils ne vous appartiendront pas avant longtemps," prévient Deswel. Et si un problème survient ? Vous pourriez vous retrouver coincé dans une situation compliquée.

Comment éviter les mauvaises surprises ? Ne vous précipitez pas. Comparez plusieurs devis, prenez le temps de réfléchir et assurez-vous que tout est clair. "Il faut demander plusieurs devis avant de s'engager," conseille Deswel. Et si vous avez le moindre doute, n'hésitez pas à envoyer une lettre recommandée pour faire valoir votre droit de rétractation. Cela fixera une date officielle et pourra vous aider en cas de litige.

Conclusion : vigilance et patience sont vos meilleurs alliés Choisir un installateur de panneaux photovoltaïques demande du temps et de la prudence. Prenez le soin de bien comprendre le contrat, de vérifier les conditions financières et de poser toutes les questions nécessaires. Rester informé, c'est la meilleure façon d'éviter les arnaques et de sécuriser votre investissement.

Numéro 4 : Les achats en ligne, un terrain miné

Quand on parle d'arnaques, les achats sur internet sont un vrai classique. Que ce soit pour une voiture, des fringues ou un gadget high-tech, mieux vaut toujours voir le produit en vrai avant de sortir son portefeuille. Daniel Deswel le répète souvent lors de ses entretiens : "Ne jamais acheter un produit que vous ne voyez pas." Un conseil d’autant plus crucial quand il s’agit d’un achat important, comme une voiture. Alors, avant de signer quoi que ce soit, exigez une inspection physique du véhicule !

Le conseiller litige Sétois prend l'exemple d'un couple qui a voulu acheter une voiture d’occasion en Allemagne. Mauvaise surprise : les escrocs avaient volé l'identité d'un garage légitime et leur ont fait verser un acompte de 7000 euros sur un véhicule affiché à 8000 euros… pour finalement disparaître dans la nature. "Normalement, un acompte ne doit pas dépasser 10% du prix d'achat, mais certains professionnels demandent jusqu'à 30%," précise Deswel. Autant dire qu’il faut rester prudent, surtout quand on achète à l’étranger, où les recours peuvent être compliqués.

Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut privilégier les achats en France et se méfier des offres trop belles pour être vraies. "Si vous tombez sur une voiture à 10 000 euros avec seulement 30 000 km au compteur, posez-vous des questions," prévient Deswel. Un prix trop attractif cache souvent une arnaque bien ficelée. L'idéal, c’est de passer par des entreprises reconnues, avec une bonne réputation. Et si le doute persiste, un petit coup de fil à l’UFC-Que Choisir peut éviter bien des déboires.

Bref, acheter en ligne, c'est pratique, mais il faut rester sur ses gardes. Avec quelques règles simples et un minimum de vigilance, on peut profiter du e-commerce sans tomber dans les pièges tendus par les escrocs !

Numéro 5 : Attention aux arnaques liées aux interventions d'artisans

Les interventions d'artisans à domicile peuvent rapidement se transformer en cauchemar si l'on ne prend pas certaines précautions. Quelle que soit leur spécialité, ou l'urgence de la situation (fuite d’eau, serrure bloquée…), il est toujours recommandé de demander un devis (voire même plusieurs), même dans des situations pressantes. En l'absence de ce ou ces documents, vous pourriez vous retrouver avec une facture inattendue une fois les travaux terminés. Et dans ce cas, il devient difficile de contester le montant, et les recours amiables sont souvent limités.

Il est important de noter que la majorité des artisans sont honnêtes, mais certains peuvent profiter de la détresse des clients. Daniel Deswel met en garde contre ces artisans qui peuvent même parfois se retrouver en tête des résultats de recherche en ligne, ce qui peut être trompeur. “Prenez un moment pour évaluer la situation avant d'accepter une intervention,” conseille-t-il. Parfois, il peut être préférable de chercher une solution temporaire, comme passer la nuit chez un proche, plutôt que de céder à une pression tarifaire déraisonnable.

Et un petit piège à éviter en passant : les abonnements gratuits

Avec toutes les promos qui circulent, il est facile de se laisser tenter par une offre alléchante. Mais méfiance : certains abonnements "gratuits" proposés par les fournisseurs internet ou d'autres peuvent vite se transformer en mauvaises surprises. Ce n’est pas forcément une arnaque, mais ça peut coûter cher si on n’y prête pas attention.

Daniel Deswel alerte les consommateurs : “Le piège, c’est qu’après une période d’essai gratuite, l’abonnement devient payant si certaines conditions ne sont pas respectées.”

Alors, comment éviter le piège ? Rien de sorcier : bien lire les conditions, mettre une alerte pour penser à résilier et surveiller ses comptes régulièrement. “On recommande de vérifier ses relevés presque tous les jours pour repérer toute anomalie,” conseille Deswel. Un petit réflexe qui peut éviter bien des déconvenues !

À propos de l’UFC-Que Choisir

L’UFC-Que Choisir, c’est une association créée en 1951 par André Romieu avec un seul objectif : informer, conseiller et défendre gratuitement les consommateurs. Que ce soit pour le logement, les assurances, la santé (et bien d’autres sujets), ils sont là pour vous aider !

Vous avez été victime d’une arnaque ? Vous cherchez des réponses à des questions qui restent sans réponse ? N’hésitez pas à contacter l’antenne la plus proche de chez vous. Il y en a partout en France !

À Sète, l’UFC-Que Choisir du bassin de Thau est joignable par téléphone au 04 30 41 53 30. Les horaires d’ouverture :

• Lundi après-midi : 14h - 16h30


• Mardi au vendredi : 9h - 11h30

Vous pouvez aussi leur envoyer un mail à contact@sete.ufcquechoisir.fr pour toute question.

Et si vous habitez autour de Sète, des permanences sont parfois organisées à Agde, Marseillan, Mèze, Balaruc-les-Bains, Poussan et Frontignan, histoire d’être au plus proche de vous !