Hérault : le département récompensé pour son déploiement de ponts à écureuils

9 avril 2024 à 8h57 par Corentin Aubry

Des dispositifs pour protéger les petits animaux, souvent victimes du trafic routier. Sept dispositifs sont pour l’instant installés dans le département, d’autres sont en projet.

écuroducs dans l'hérault

Des écuroducs pour protéger la faune

 

Le trafic routier est la première cause de mortalité chez les écureuils roux, une espèce protégée dans notre pays. Pour tenter de les protéger, et de favoriser la cohabitation entre ces petits animaux et les humains, de plus en plus d'écuroducs sont mis en place un peu partout en France. Il s’agit de ponts, souvent constitués de cordes, permettant aux écureuils de traverser les routes en sécurité.

Dans l’Hérault, l’installation de plusieurs de ces dispositifs ces dernières années par le conseil départemental a été récompensée fin mars dernier à l’occasion de la remise des « Infrastructures pour la Mobilité, Biodiversité & Paysage » (IMBP), un prix qui récompense les réalisations et projets liés aux infrastructures routières, ferroviaires, fluviales, et urbaines qui contribuent à la préservation de l’environnement. Cette démarche du département s’inscrit dans un grand plan visant notamment à favoriser une mobilité routière durable tout en préservant la faune.

 

Des dispositifs installés dans les zones à forte population d’écureuils

 

Actuellement, 7 écuroducs sont installés sur des routes départementales aux quatre coins de l’Hérault, dans des zones à forte concentration d'écureuils. Ils se situent notamment à proximité de Villeveyrac, Saint-Jean-de-Fos, ou encore à Lagamas. À Cruzy, les écureuils peuvent même profiter d’un écuroduc araignée, qui, comme son nom l'indique, dispose de plusieurs élastiques facilitant encore un peu plus leur déplacement.

Enfin, d’autres projets de ce type sont en cours. « Un prototype d’écuroduc tunnel est également en phase de test à la Salvetat-sur-Agout. En 2024, un écuroduc sur poteau sera aussi mis en œuvre afin de permettre des installations là où les arbres porteurs ne sont pas suffisamment sécurisés », précise le département.