Covid-19 : des centres de dépistage "drive" en Occitanie

Un premier centre de dépistage de type "drive" a été installé, il y a une dizaine de jours à Arles, dans les Bouches-du-Rhône. Depuis, Montpellier, Alès, Nîmes ou encore Béziers en ont un. Une initiative lancée par Labosud, qui regroupe près de 80 laboratoires de biologies médicales dans les Bouches-du-Rhône, le Gard et l'Hérault.

Comment ça se passe ?

Au départ, ces dépistages sous forme de "drive" étaient exclusivement réservés au personnel soignant présentant des symptômes apparentés au coronavirus (toux, insuffisance respiratoire, maux de tête, etc...). L'idée était de leur faire gagner du temps pour qu'ils exercent leur métier plus confortablement. Mais très vite, les personnes dites "à risque" peuvent aussi bénéficier de ce dispositif (diabétiques, malades chroniques, etc...). Ensuite, se faire dépister est un jeu d'enfant. Georges Ruiz, le président de Labosud.

Georges Ruiz, président de Labosud

Quelques jours après leur mise en place, le gouvernement a émis des réserves, notamment au sujet des conditions de sécurité et de qualité. Georges Ruiz a tenu à lui répondre, en particulier au ministre de la santé Olivier Véran.

« Je trouve cela scandaleux ! Nos laboratoires sont accrédités sur la base de 3 phases : préanalytique (qualité du prélèvement), analytique et post analytique. Tous les prélèvements sont nasopharyngés profonds (7 à 8 cm de profondeur), réalisés par des biologistes préleveurs. Le fait que les tests soient réalisés en drive n'altèrent en rien la qualité des prélèvements. C'est comme si vous disiez que lorsque vous commandez un hamburger au drive de Mc Donald, il est moins bon ! »

En tout, environ 1.500 tests sont réalisés chaque jour, 1.000 le sont dans les "drive". Georges Ruiz estime la positivité entre 8 et 15%. Retrouvez la liste complète des "drive" sur le site de Labosud.