Jacques Rançon condamné à la perpétuité
Publié : 26 mars 2018 à 9h46 par Léo Fichou
Après trois semaines de procès, Jacques Rançon, surnommé le "tueur de la gare", va connaître le verdict. L'homme de 57 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans.
Le long procès de Jacques Rançon à Perpignan, qui a duré trois semaines, se termine aujourd'hui. L'avocat général, Luc-André Lenormad, a requis la peine maximale, la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une sûreté de peine de 22 ans.
Le "tueur de la gare" est jugé pour les meurtres et les viols de Moktaria Chaïb en décembre 1997 et de Marie-Hélène Gonzalez en juin 1998. Il est aussi jugé pour tentative de meurtre sur Sabrina et tentative de viol sur Nadia.
Suivez avec RTS la dernière journée de ce procès. Et, le verdict :
16h36 - Le verdict est tombé. Jacques Rançon est condamné à perpétuité dont une sûreté de peine de 22 ans.
15h10 - La salle d'audience est pleine. Tout le monde attend avec impatience le verdict...
Pour décider de la peine de Jacques Rançon, les jurés ont dû répondre à dix questions :
L'accusé a-t-il volontairement donné la mort à Mokhtaria Chaïb ?
L'accusé a-t-il commis un viol sur Mokhtaria Chaïb ?
Ce viol a-t-il été commis sous la menace ou à l'aide d'une arme ?
Le meurtre a-t-il précédé, accompagné ou suivi le viol ?
(Les mêmes questions sont posées pour le cas de Marie-Hélène Gonzalès).
L'accusé a-t-il volontairement tenté de donner la mort à Sonia ?
L'accusé a-t-il tenté de violer Nadi ?
10h25 - La cour se retire. L'audience est suspendue et ne reprendra pas avant 15h.
10h20 - Le président de la cour permet à Jacques Rançon de s'exprimer une dernière fois. L'accusé demande pardon : "Marie-Hélène et Moktaria n'auraient jamais dû mourir. Je suis désolé de ce que j'ai fait. Je demande pardon."
10h - L'avocat de Jacques Rançon, Maître Capelet, prend la parole. Il rappelle l'enfance difficile de son client et interroge sur le manque de suivi, notamment psychologique, en prison.
9h20 - L'avocat de la défense, Maître Brivet-Galaup, plaide devant les jurés : "La culpabilité de Jacques Rançon ne fait pas de doute. J'ai été pétrifié de terreur et de dégoût en lisant les mutilations subies par Moktaria et Marie-Hélène. Monsieur Rançon est-il un sadique ? Nous en doutons. Un violeur criminel ? Oui."
9h10 - L'audience a démarré ce lundi matin par une minute de silence en mémoire des victimes de l'attentat de Trèbes.