Ruralité : le ras-le-bol des maires
Publié : 4 octobre 2018 à 9h57 par Loris Galofaro
Depuis 2014, le taux de démission des maires a augmenté de 55%. Un fléau expliqué par une lassitude des premiers magistrats sur tous les plans. Ce sera l'une des problématiques évoquée au salon des maires de l'Hérault, aujourd'hui à Béziers.
La situation est très préoccupante. Depuis des mois voire des années, une tendance se dessine ; les maires des petites communes ne souhaitent plus se représenter à leur propre succession. Pire, ils n'hésitent plus à démissionner. Ce qui est nouveau également, c'est que derrière, plus personne ne souhaite reprendre le flambeau. D'où vient ce phénomène ? Et bien plusieurs facteurs peuvent l'expliquer.
- la baisse des dotations de l'Etat en faveur des collectivités
- la diminution des contrats aidés
- les rémunérations toujours aussi basses, avec des responsabilités qui augmentent
- le sentiment de ne plus être considéré
- tout simplement une lassitude administrative (voir son, en bonus de l'article)
A l'aube des municipales de 2020, y-a-t-il une crise des vocations ? EN tout cas, 887 maires des communes de moins de 2.000 habitants ont démissionné depuis le début de leur mandat, en 2014. Une situation qui sera, entre autres, abordée ce jeudi dans le cadre du salon des maires de l'Hérault, organisé au parc des expositions de Béziers.
>>> EN BONUS, l'anecdote de Christian Bilhac, maire de Péret (Hérault) et président des maires de l'Hérault <<<