Policiers supplémentaires : les réserves d'un syndicat héraultais

Gérald Darmanin a fait parler de lui, le week-end dernier sur les réseaux sociaux. Il a annoncé des renforts de police un peu partout en France, pour lutter encore plus contre l'insécurité et les trafics de drogue. 160 membres des forces de l'ordre seront affrétés dans l'Hérault, à Montpellier et à Béziers et 80 du côté de Perpignan. Les trois maires, concernés ont salué l'initiative.

L'édile montpelliérain Michaël Delafosse évoque une "décision qui résulte des échanges avec les services de l'État pour conforter en plus des 50 policiers supplémentaires qui arrivent conformément au CSI, la sécurité dans notre Ville". A Béziers, Robert Ménard "n'aspire qu'à une chose en particulier : c'est lutter contre tous ces dealers qui nous font chier à longueur de temps (...) si le ministère de l'Intérieur nous envoie des renforts (de police), on va pouvoir s'en débarrasser !". Et puis à Perpignan, Louis Aliot estime que "l'Etat a enfin pris conscience du danger qui gangrène notre cité. reste maintenant à connaître le périmètre de la mission et les ordres reçus. C'est un premier pas que je salue ! Mais vigilance".

Le syndicat Unité SGP Police-FO dans l'Hérault déplore l'aspect éphémère de la mesure

Une incertitude que relève aussi Bruno Menjibar, le secrétaire de l'Unité SGP Police-FO dans le département de l'Hérault. Invité de la matinale d'RTS ce mardi, il a regretté le fait que les unités promises ne resteront pas en place définitivement alors que les moyens, à la fois humains et matériels, sont toujours très limités dans la région.