Violences dans le foot : les fans privés de déplacement

En une soirée sportive marquée par la victoire de l'Olympique de Marseille (OM) sur Lyon, les affres de la violence dans le football français ont été mises en lumière. Le match, qui s'est soldé par un score de 3-0 en faveur de l'OM au Stade Vélodrome, avait été reporté le 29 octobre dernier suite au caillassage des bus lyonnais.

La mort d'un fan nantais a tout précipité

Les incidents de violence ne se limitent pas à ce match. En effet, le football français a été ébranlé ces dernières semaines par des actes de violence répétés. Le plus tragique d'entre eux a été l'assassinat d'un fan nantais samedi dernier.

Face à cette montée de la violence, la question de l'interdiction des déplacements de supporters a été soulevée. Une mesure provisoire a été mise en place, interdisant ces déplacements en cas de risques de violence.

Pas de supporters lensois à Montpellier, ni de Nîmes à Saint-Etienne

Les supporters du RC Lens, par exemple, ne pourront pas assister au match de leur équipe contre Montpellier ce vendredi soir à la Mosson. Une décision prise par la préfecture de l'Hérault, malgré l'absence de contentieux entre les fans des deux clubs. Les récents incidents à La Mosson, dont le caillassage d'un bus de supporters de Brest et le jet de pétard contre Clermont, ont justifié cette décision.

Le Nîmes Olympique est également touché par cette mesure. Pour leur match de Coupe de France contre Saint-Etienne ce samedi, le préfet de la Loire a émis un arrêté interdisant le déplacement des supporters de Nîmes, surnommés les "Crocos".

Les préfets devraient réitérer ces interdictions de déplacement jusqu'au 18 décembre, date à laquelle une réunion se tiendra pour décider de solutions définitives.