LPO Occitanie : 209 espèces d'oiseaux observées en 20 ans

Diminution régulière des oiseaux des milieux agricoles

La première constatation de cette étude concerne la diminution régulière des populations d'oiseaux présents dans les milieux agricoles. En effet, les observateurs ont noté une diminution significative du nombre d'espèces habitant ces habitats, ce qui témoigne d'une détérioration des conditions de vie pour ces oiseaux. Cette diminution est notamment attribuée à la destruction des habitats naturels et à l'utilisation de pesticides agricoles, qui ont un impact néfaste sur la disponibilité des ressources alimentaires pour les oiseaux.

Stabilité des populations d'oiseaux des milieux forestiers

En revanche, les populations d'oiseaux présents dans les milieux forestiers semblent relativement stables, selon les résultats de l'étude. Ces habitats offrent des conditions favorables pour de nombreuses espèces d'oiseaux, ce qui explique cette stabilité observée. Néanmoins, il convient de rester vigilant et de continuer à surveiller ces populations afin de prévenir toute détérioration future.

Augmentation puis stabilisation des oiseaux généralistes

Les oiseaux généralistes, quant à eux, ont connu une augmentation significative de leurs populations avant de se stabiliser. Cette augmentation peut être attribuée à plusieurs facteurs, tels que l'adaptation de ces espèces à différents types d'habitats et à des conditions climatiques variées. Néanmoins, il est important de souligner que cette stabilisation ne garantit pas la pérennité de ces populations à long terme.

Les espèces les plus fréquentes en Occitanie

En se penchant sur les espèces les plus fréquentes en Occitanie, l'étude révèle que les moineaux, les fauvettes à tête noire, les rossignols et les pigeons ramiers sont parmi les espèces les plus présentes dans la région. Notamment, la population de pigeons ramiers a connu une augmentation de plus de 200% entre 2001 et 2021. Cette augmentation peut être attribuée à la diversité des environnements et aux conditions climatiques favorables dans la région.

Mais, l'étude met également en évidence un déclin alarmant de certaines espèces, comme les hirondelles des fenêtres avec une diminution de 42% de leur nombre, ou le bruant jaune avec une diminution de 85%. Ces déclins sont principalement causés par la destruction des habitats naturels et le manque d'insectes, qui constituent une source de nourriture essentielle pour ces espèces. Les pesticides utilisés en agriculture ainsi que le réchauffement climatique sont également pointés du doigt dans le rapport.