Alerte à la pollution sur la basse vallée du Rhône

Publié : 13 février 2023 à 16h37 par Corentin Aubry

Un épisode de pollution aux particules fines touche actuellement la France. Les bouches du Rhône, le sud du Vaucluse et l’est du Gard sont particulièrement concernés.

Alerte aux particules fines à Aix-en-Provence, Nîmes, Avignon, Arles, Beaucaire ...


 


L’épisode de pollution, qui touche depuis ce lundi plusieurs régions de l’est de la France, devrait se poursuivre une bonne partie de la semaine, estime la plateforme de prévision de qualité de l’air Prev’Air. Ce lundi, des dépassements de seuil ont poussé les autorités à prendre des mesures de restrictions dans plusieurs départements. En Vaucluse, la vitesse a été abaissée de 20 km/h pour toutes les portions au-dessus de 90 km/h. Une procédure d’alerte de niveau 1 maintenue pour la journée de demain, mardi 14 février. 


Cet épisode de pollution aux particules fines est la conséquence de plusieurs facteurs. « Les sources à l’origine des épisodes de pollution particulaire sont multiples : trafic routier, industrie, chauffage résidentiel et, dans une moindre mesure en cette période, l’agriculture (émissions d’ammoniac) » détaille Prev’air, qui précise que l’épisode devrait perdurer au moins jusqu’au 16 février.


 



Prévision de la concentration moyenne de PM10 dans l'air pour ce mardi 14 février 2023


 


Limitez les efforts intenses


 


L’exposition aux particules fines (PM10) a malheureusement des effets sur la santé. Ils diffèrent selon les personnes et la santé de chacun, mais peuvent entraîner assez communément des maux de tête, des difficultés respiratoires, ou des allergies, entre autres.


Si vous habitez dans une zone entre Nîmes, Avignon et Marseille, il est recommandé ces prochains jours d’éviter l’activité physique en extérieur. Plus globalement, privilégiez des sorties plus brèves, qui demandent un minimum d’efforts. Et chez vous, malgré la pollution, continuez d’aérer les locaux au moins 10 minutes par jour, en hiver comme en été.


Toutes les recommandations sur le site du ministère de la Santé.