Cette marque du sud innove avec des espadrilles… anti-moustiques

Une idée née d’un ras-le-bol général

L’idée germe dans l’esprit d’Olivier Gelly, le fondateur de Payote, lors d’un dîner entre potes où tout le monde râle à cause des piqûres estivales. Et si on pouvait allier l’utile à l’agréable en intégrant un répulsif naturel directement dans les chaussures ?

Ni une, ni deux, Payote se lance dans le projet avec le labo montpellierain Odore Scola. Résultat : une espadrille imprégnée d’un subtil mélange de citronnelle, de basilic et de menthe poivrée. 100 % naturel, sans produits chimiques, et avec un effet qui dure entre deux et trois mois selon l’usage. Forcément, le fondateur de la marque a testé son efficacité. Et s’il reconnaît volontiers que cette solution n’évite pas 100 % des piqûres, l’effet est tout de même très convaincant : « les moustiques sont nettement repoussés » indique Olivier Gelly.

Une option accessible pour tous

Envie de tester ? L’option anti-moustiques est dispo sur tous les modèles Payote pour un petit supplément de 5 €. Il suffit de l’ajouter au moment de l’achat sur leur site. Facile !

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Payote mise sur des espadrilles parfumées. En 2018, la marque avait déjà lancé des modèles "sent-bon" avec un parfum antibactérien. Gros succès à l’époque, au point qu’un spray recharge avait vu le jour. Si l’option anti-moustiques cartonne autant, un spray dédié pourrait bien suivre le même chemin.

Une marque engagée pour le savoir-faire et l’environnement

Depuis 2016, Payote fabrique ses espadrilles en France, entre Mauléon (dans le 64) et Perpignan, en mettant en avant un savoir-faire artisanal. Et ce n’est pas tout : la marque s’engage aussi pour la planète avec des modèles conçus à partir de matières recyclées, comme des bouteilles plastiques repêchées en Méditerranée ou encore du marc de raisin, une alternative au cuir.

Bref, avec cette nouveauté, Payote continue de secouer le monde de l’espadrille tout en restant fidèle à ses valeurs. Et cet été, une chose est sûre : les moustiques vont devoir trouver une autre cible !