Plan eau : 48 communes et collectivités d’Occitanie pointées du doigt

Publié : 11 avril 2023 à 9h22 par Corentin Aubry

Emmanuel Macron a récemment présenté son “Plan eau”, qui vise à améliorer la gestion de l’eau en France. Ce plan prévoit notamment la réparation des fuites dans les réseaux d’eau, particulièrement vétustes dans 170 communes et collectivités du pays, dont 48 en Occitanie.

Plan eau Macron
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Plusieurs mesures à court et long terme

 

Lors de la présentation de son “plan eau” jeudi 30 mars dernier dans les Hautes-Alpes, Emmanuel Macron a dévoilé plusieurs mesures pour mieux gérer l’eau, une ressource qui, conséquence du dérèglement climatique, risque de se raréfier dans les prochaines années.

Pour y arriver, Emmanuel Macron souhaite notamment rénover les réseaux d’eau potable, particulièrement vétustes par endroits. Une liste de 170 points noirs a été dressée en France. Dans ces communes et collectivités pointées du doigt, la moitié de l’eau potable ne parvient pas aux usagers à cause de fuites. 180 millions d’euros vont être mobilisés pour rénover prioritairement les infrastructures les plus dégradées. La région Occitanie est particulièrement concernée, avec 48 communes ou communautés de communes concernées. En tête, les Pyrénées-Orientales (14), les Hautes-Pyrénées (10) et le Gard (9). Plusieurs grandes agglomérations sont notamment concernées, celles de Perpignan, Narbonne et d’Alès.

 

Ecowatt de l’eau, réutilisation des eaux usées, tarification progressive…

 

Pour atteindre l’objectif annoncé du président, soit 10 % d’économie d’eau dans tous les secteurs d’ici à 2030, une cinquantaine d’autres annonces figurent dans ce plan de sobriété. La mise en place future d’un ecowatt de l’eau, pour connaître les gestes adaptés, particulièrement en cas de sécheresse. Également, la hausse de la part des eaux usées ainsi que la généralisation de “la tarification responsable et progressive” de l’eau, un peu à l’image de ce qui est fait depuis le début de l’année à Montpellier : les premiers mètres cubes facturés à un prix modeste, et des tarifs plus élevés pour les consommations considérées comme excessives.